Accueil
 
Chronologie de Joseph Aron

 

 

15 décembre 1836, à minuit.

Naissance de Joseph Aron à Phalsbourg.

 

1844

Départ de son cousin Simon Lazard alors âgé de 16 ans (l'un des fondateurs de la banque Lazard Frères) pour l'Amérique.(Simon Lazard par Didier Lazard, Félin, Paris 1988).

 

1845

Mort de sa grand-mère Zerlé Cerf.

 

1849

Mort de son grand-père Jonas Aron.

 

1854

Départ de son cousin Alexandre Weill pour San Francisco. (Simon Lazard par Didier Lazard, Félin, Paris 1988).

 

1855

Départ avec Daniel Lévy pour la Californie. (Drumont, Zola et les juifs).

 

1857

JA. devient associé à la maison de commerce de tabac Weil & Co. (Quatre lettres à M. Brègeault)

 

1862

Mort de son père, Lazare Aron. Sa mère est encore vivante.

 

20 janvier 1864

Mariage à Metz avec Adélaïde Cahn (?).

 

4 avril 1865

Act of the Legislature of the state of Nevada autorisant Adolph Sutro d'entreprendre la construction d'un tunnel de drainage pour les mines. (History of a great work and of an honest miner).

 

25 juillet 1866

Act of Congress autorisant la construction du Sutro Tunnel. (History of a great work and of an honest miner).

 

Printemps 1867

JA rencontre Adolph Sutro devant le restaurant Martin's sur Commercial street à San Francisco qui lui proposa de prendre le petit-déjeuner avec lui. Quelques temps auparavant il avait accepter devant son insistance de souscrire pour 1.000 dollars pour une action dans son projet qui devait représenter 50.000 dollars en valeur nominale dans la Sutro Tunnel. Avant que JA ne soit associé à la société Weil & Co tobacco, Sutro en était client, possédant un magasin de détail. Sutro lui expliqua l'intérêt de son projet, et JA fut convaincu, proposant même son aide si besoin était.(History of a great work and of an honest miner).

 

Été 1867

Adolph Sutro rend visite à JA à son bureau pour lui dire que sous l'influence de la Bank of California les actionnaires de l'une des mines avaient refuser de signer la souscription de ses associés. Qu'il ne pouvait rien faire contre la Bank of California. JA lui avait promis de l'aider et lui demande de combien il a besoin. Sutro souhaite d'abord aller à Washington pour soutenir son act au congrès, puis aller en Angleterre pour trouver des investisseurs. JA lui donne 3.000 dollars et lui promet de donner 200 dollars par mois à sa famille pendant son absence.(History of a great work and of an honest miner).

 

1869

JA est témoin sur l'acte de naissance de la fille d'Alexandre Weill (Lazard Frères) son cousin germain.

 

24 septembre 1869

Vendredi noir à New-York: spéculation sur l'or (Jay Gould et James Fisk).

 

22 juillet 1870 à 3 heures

Naissance à Rennes de sa seconde femme, Amélie Rosalie Mace.

 

1871/1872

JA est trésorier de la Ligue Nationale de la Délivrance.

 

31 octobre 1871

Jugement du Tribunal de district ??? de l'État de Californie, dans et pour les villes et comté de San Francisco en audience publique: J.A. est déclaré naturalisé et citoyen des États-Unis d'Amérique.

 

1872

JA devient Président de la Sutro Tunnel Company sans salaire, par amitié pour Adolph Sutro. (History of a great work and of an honest miner).

 

1872

Mort de son fils Lucien: Aron, Lucien... died in 1872 ... age 4 ...1872D-56 (San Francisco Call Newspaper Vital Records for 1869-1895)

 

1er août 1873

Mise en service à 4 heures du matin du premier funiculaire à San Francisco. (Œuvre d'Andrew Hallidie).

 

1874

JA quitte la Californie pour aller vivre à New-York. Il abandonne la présidence de la Sutro Tunnel Company acceptée deux ans plus tôt. (History of a great work and of an honest miner).

 

janvier 1874

JA et Adèle Aron sont à Paris.

 

1879

Jessie Seligman propose à J.A. qui est alors représentant à N-York de la banque Lazard Frères & Cie, une participation dans le comité américain pour le Canal de Panama. Il refuse. (Drumont, Zola et les juifs).

 

24 juin 1879

Lettre de JA à A Sutro (la fin de son amitié): "Je commence juste à y voir clair..." "Il est un secret pour personne que vous avez vendu vos actions".

 

1885

JA devient le président de la Franco-American Agency for Dramatic Literature: c'est cette agence qui acquit les droits de représentation pour les États-Unis du drame tiré de Germinal.

 

1885

Référence: Joseph Aron 1885, Court, 64030. (cmug.com/~minesroad/genealogy.html).contact: Dan Mosier, Mines Road Books, minesrb@pacbell.net

 

23 juillet 1885
Mort du général Ulysse S. Grant.
Juillet 1885

JA est à Long Branch. Il apprend par les journaux que le maire de New York, William R. Grace avait inclut JA dans un comité d'une centaine de notables chargé de recueillir des fonds pour élever un monument à Grant. Aussi tôt il télégraphe à son ami Adolph L. Sanger, Président du conseil municipal de demander au maire de le retirer de cette liste.(Les deux Républiques sœurs, France et États-Unis).

 

7 septembre 1885

Au Lyon Park de New-York JA fait un discours pour la fête annuelle des Gardes Lafayette (ex-55th NY) dans lequel il s'explique sur son refus de faire partie du comité pour le monument à Grant. Ce discours sera publié dans la "Croix Fédérale" du 10 septembre 1885 (journal Suisse de New-York).

 

23 septembre 1885

Lettre (Saint Dié, Vosges) de Chatrian à JA. Le soutenant dans son attitude dans l'affaire du monument pour Grant, et le remerciant de ne pas avoir oublié son "vieux professeur". (Les deux Républiques sœurs, France et États-Unis).

 

Novembre 1885

Sortie à New York du N°1 du Franco-American Dramatic Bulletin. 317 east, 14th street. Hommage à Émile Augier (Deux lettres à Paul Déroulède).

 

1886

Retour définitif de JA en France.

 

1887

Comme beaucoup d'autres, JA a souscrit des obligations pour sauver la société Sutro Tunnel, dans l'intérêt de tous les actionnaires. Messrs Palmer & Lowengard en tant qu'agent de JA ont souscrit 31.000 actions.(History of a great work and of an honest miner).

 

11 juillet 1888

Un influent banquier New-yorkais écrit une lettre à JA à Vichy au sujet à propos du Seligman Syndicate et Theodore Sutro. (History of a great work and of an honest miner).

 

14 juillet 1888

Messrs Lazard Frère & Co., de Paris commandaient à leur maison de New York de payer à la Union Trust Company le montant de 50.000 actions au nom de JA; et à leur maison de Londres de payer celui de de 11.500 actions aux agents de la Union Trust Company, Messrs Vivian, Grey & Co. (History of a great work and of an honest miner).

 

25 juillet 1888

D'après Tauszky, JA aurait acheté au nom de A. A. Caemmerer, 50.000 actions de la Sutro Tunnel (valeur faciale de 50.000 $ pour un montant de 27.500 $).

 

31 juillet 1888

Lettre de JA à Otto Lowengard, de Palmer et Lowengard, membre du comité de reconstruction reprenant les informations qu'il eut sur la gestion par Pelham W. Ames, secrétaire de la Sutro Tunnel Company. (History of a great work and of an honest miner).

 

5 octobre 1888

JA. aurait acheté (d'après Tauszky) 9.500 action de la Sutro Tunnel Company, payées 5.225 $ pour une valeur faciale de 9.500 $ à Vivian Gray & Co., l'agent londonien pour les souscriptions. (Is it the duty of an attorney...)

 

1er septembre 1889

Acte entre la Union Trust Company of New York et la Comstock Tunnel Company. Absorption (??). (History of a great work and of an honest miner).

 

8 septembre 1890

Théodore Sutro traite JA de "fou" dans son adresse aux actionnaires.

 

12 novembre 1890

Jugement du Tribunal Civil de la Seine à la suite d'un procès intenté à JA par Léon Chotteau. JA avait publié deux lettres compromettantes de Léon Chotteau adressées à M. de Plasse dans "Monument to Grant". Les lettres restant la propriété de leur auteur, JA est condamné à faire retirer les pages concernée de son ouvrage. Léon Chotteau avait également demandé 50.000 francs de dommages et intérêts et la publication du jugement dans vingt journaux de France et d'Amérique. Sur ces deux points il n'obtiendra pas satisfaction.

 

30 avril 1891
A la demande d'Émile de Keratry, Zola au nom de la société des Gens de Lettre envoi une lettre de remerciement à JA "qui avait complètement facilité sa tâche en Amérique" pour faire voter le "Copyright Bill":
Monsieur,

Notre confrère, M. de Kératry, nous a dit quel concours précieux et désintéressé il a trouvé en vous dans l'accomplissement de la tâche qu'il avait entreprise dans l'Amérique du Nord, en faveur des Auteurs français.

Il ne nous a pas laissé ignorer qu'il vous devait en partie le succès de notre cause que vous avez servie en diplomate consommé, et en patriote convaincu.

Vous avez dignement mérité des Lettres françaises; et je viens, Monsieur, au nom de la Société des Gens de Lettres toute entière, vous apporter ici, de la part du Comité, le témoignage de sa profonde reconnaissance.

Le Président du Comité, Émile Zola

 

24 Juillet 1891

M. Symmes arrive le soir à Paris avec sa fille, sur la demande et aux frais de JA. Il réside au Grand hôtel, 12, boulevard des Capucines. (Is it the duty of an attorney to defend his client's honor when it is attacked ?).

 

26 Juillet 1891

JA et Mr. Symmes sont à Vincennes lorsqu'arriva un grave accident ferrovière.vers 21 h 30, un train bondé de voyageurs qui revenaient des bords de Marne ,à l’arrêt en gare de Saint-Mandé, fut heurté à l’arrière par un autre train. Les wagons de queue furent broyés et de nombreux voyageurs périrent carbonisés dans l’incendie qui suivit le choc et qui fut provoqué par les appareils d’éclairage des wagons. On dénombra 46 morts et 126 blessés . L’émotion fut considérable et la Compagnie des Chemins de fer de l’Est fit édifier à ses frais un monument à la mémoire des victimes qui n’avaient pu être inhumées dans les caveaux de famille. Ce monument est visible dans le cimetière sud de Saint-mandé ( enclavé dans le 12ème arrondissement après l’extension de Paris ). Dans une lettre, Mr. Symmes dit à JA que c'est la providence qui a guidé leurs pas et les a sauvés.

 

8 septembre 1892

Début du scandale financier du canal de Panama : La Libre parole d'Édouard Drumont publie une série d'articles intitulés Les Dessous de Panama.

 

10 octobre 1892

Décès de sa première épouse, Adélaïde Cahn à Saint Germain en Laye.

 

19 novembre 1892

Lettre de JA à Théodore Sutro qui l'avait attaqué.

 

14 décembre 1892

Lettre de JA (Paris) au Président de la Trustees of the Union Trust Co of NY Edward King et ses associés reprenant la lettre du 19 novembre.

 

8 au 23 mars 1893

Procès de Panama.

 

20 décembre 1893

Émile de Keratry dans une lettre demande à Zola de solliciter pour JA, "l'un des premier pionniers aux États-Unis, au service de la cause littéraire et artistique" la crois de Chevalier de la Légion d'honneur. (coll Dr F. Emile-Zola).

 

24 juin 1894

Assassinat du président Sadi Carnot, à Lyon, par l'anarchiste italien Santo Jeronimo Caserio.

 

29 juin 1894

JA envoi une dépêche (Villiers-sur-Marne, à 11h20) concernant la Société Nouvelle du Canal de Panama.

 

30 juin 1894

Lettre de JA (Paris, 30, rue bergère) à Casimir Perier, président de la République reprenant la dépêche de la veille.

 

5 juillet 1894

"La Question de demain" Supplément du N°5, Paris. Traite du procès de Frank J. Symmes, Joseph Aron, et F.H. Wheelan contre Adolph Sutro. UCB Bancroft Call N°pff F 845.3.S934S9.

 

22 juillet 1894

La première course automobile mondiale a lieu en France, entre Paris et Rouen : 126 kilomètres ; treize véhicules à pétrole, deux à vapeur. La vapeur de Dion réalise le temps le plus court avec 17,78 km/h de moyenne (pas de chronométrage officiel pour la pause-déjeuner obligatoire à Mantes) ; le premier prix est néanmoins partagé entre Panhard et Peugeot.

 

décembre 1894

Procès et condamnation du capitaine Dreyfus.

 

5 janvier 1895

Dégradation publique d'Alfred Dreyfus dans la cour de l'école militaire de Paris.

 

13 février 1895

Brevet du cinématographe, invention de deux Lyonnais, Louis et Auguste Lumière.

 

20 mars 1895

Me. Waldeck-Rousseau plaide contre JA. à la troisième chambre du Tribunal de la Seine. (Questions Juives de 1896).

 

juin 1895

Embauche d'Arthur Cahn. Date approximative.

 

du 11 au 13 juin 1895

Première course automobile officiellement contrôlée : Paris-Bordeaux-Paris (1 178 kilomètres). Seize véhicules à pétrole, cinq à vapeur, une électrique. Victoire d'Émile Levassor en 22h25' (24 km/h de moyenne).

 

10 juillet 1895

J.A. reçoit un vieux mendiant (Georges de France) en présence de M Hubner, notable commerçant et lui donne 10 francs. J.A. va finalement l'embaucher en tant que rédacteur en chef de "l'Or et l'Argent" aux appointements mensuels de 200 francs. Peu après il le renvoya à cause de son "attitude". S'en suit une lettre d'insultes et de menaces de ce dernier, et une plainte de J.A. au Procureur de la République. (Adresse de J.A. sur la plainte: 59, rue de Maubeuge). (Drumont, Zola et les juifs).

 

28 ou 29 décembre 1895

Les frères Louis et Auguste Lumière, présentent publiquement, leur invention (le cinématographe) aux Parisiens : vingt spectateurs payants, au sous-sol du Grand Café de Paris, boulevard des Capucines. Parmi les personnes présentes, George Méliès propose d’acheter l’appareil 10 000 francs, tandis que M. Thomas, directeur du musée Grévin offre 20 000, et Lallemand, directeur des Folies Bergères, 50 000. Refus des frères Lumières, bien que la recette du jour ne couvre pas les frais. Pourtant, à la fin de la semaine, la queue s’étendra sur 300 mètres, jusqu’à la rue Caumartin.

 

22 février 1896

Lettre (Paris) de J. A. au baron de Rothschild pour lui demander d'employer Arthur Kahn. (Drumont, Zola et les juifs).

 

25 février 1896

Lettre (Paris) de JA à la famille Goudchaux pour les inciter à défendre l'honneur de Michel Goudchaux calomnié par Drumont. Georges Goudchaux (Fils de Michel) répondra à JA en lui indiquant qu'il préférait traiter cela par le mépris. (Les mensonges de Drumont).

 

4 mars 1896

Lettre (Paris) de JA à Georges Goudchaux. "Aujourd'hui riches, vos parents... pensent sans doute, comme pense Drumont du reste, que leur fortune les mettra en mesure, le jour venu, de se garer d'un mouvement antisémite, quelque violent qu'il puisse être; et que les juifs pauvres seuls souffriront;" "Mais cela ne m'empêchera pas, moi qui me rappelle combien mon père honorait le vôtre, de protester et de faire ce qu'aurait dû faire la famille de Michel Goudchaux." (Les mensonges de Drumont).

 

23 avril 1896

Lettre de L. M. Wormser qui prétend que Drumont descend de juifs. Cette lettre sera affichée à la vitrine de la rue Condorcet. Quelques jours après M. Wormser visita à nouveau J.A. pour lui dire que "de puissantes personnalités juives seraient disposée à prendre un intérêt si je voulais me mettre à la tête d'un journal régulier pour combattre sérieusement l'antisémitisme" (Drumont, Zola et les juifs).

 

juin 1896

JA se rend à l'enterrement de Jules Simon. "La place que j'occupais à la Madeleine m'a permis de voir tous

les assistants, à l'entrée et à la sortie". JA regrette que les personnalités juives ne soient pas venues plus nombreuse lui rendre un dernier hommage. Il est particulièrement choqué que le Baron de Rotschild est donné une "garden party" ce jour là. (Questions Juives de 1896).

 

11 juin 1896

Lettre (Paris) à M. Wormser (aumônier du baron de Rothschild) pour lui dire qu'il n'avait pas accepter de pousser M. Kahn à demander l'aumône au baron. (Drumont, Zola et les juifs).

30 juin 1896

"Le Stentor" Un article de Hubner sur Joseph Aron.

 

12 juillet 1896

Visite de Bernard Lazare à Joseph Aron à son domicile, 59 rue de Maubeuge, pour lui apporter sa brochure: "contre l'antisémitisme, histoire d'une polémique" Stock. Lire le texte. (Drumont, Zola et les juifs).

 

23 juillet 1896

Naissance de sa fille Mathilde à Paris 10ème.

 

25 juillet 1896

Inscription en Mairie de la naissance de Mathilde sous le numéro 3243.

 

30juillet 1896

Lettre de JA à Félix Faure, Président de la République.

 

4 août 1896

Réponse de Zadoc Kahn, Grand Rabbin de France (Viggis, prés Lucerne) à la lettre ouverte de JA.

 

10 août 1896

Réponse de JA. (Paris) à Zadoc Kahn, Grand Rabbin de France.

 

10 septembre 1896

Passage d’un cyclone sur Paris : plusieurs blessés ; des dégâts sur six kilomètres.

 

6 novembre 1896

Bernard Lazare publie: « Une erreur judiciaire : la vérité sur l'affaire Dreyfus ».

 

23 décembre 1897 à 11 heures

Mariage, à Montrouge avec Amélie Rosalie Mace. Adresse indiquée: 23, rue Boileau, Montrouge, Seine.

 

13 janvier 1898

Publication du "J'accuse" de Zola.

 

25 janvier 1898

Émeutes antisémites en Algérie.

 

10 mars 1898

Lettre de J.A. à M. le Bâtonnier de l'Ordre des Avocats concernant son procès avec Louis-Auguste Ménard qu'il a gagné. Reprise dans une brochure sur l'affaire intitulée "Shakespeare devant le Tribunal Civil de la Seine", imprimée chez Paul Shmidt, Paris-Montrouge (Seine).

 

4 juin 1898

Création de la Ligue des droits de l'homme pour défendre Dreyfus.

 

19 juin 1899

Réquisitoire de Brègeault contre JA. devant la 7e Chambre de la Cour d'Appel de Paris dans l'affaire Aron-Ménard.

 

1900

Naissance de son fils Lazare.

 

avril 1900

Début de l'Exposition Universelle à Paris.

 

19 juillet 1900

Ouverture du premier tronçon du métropolitain parisien.

 

22 septembre 1900

Journée des maires. Avec la présence du chef de l'État et de JA. (??) (Deux lettres à Paul Déroulède).

 

23 septembre 1900

Lettre (Grand-Montrouge) de JA à Paul Déroulède (Saint Sébastien, Espagne), pour lui demander son accord pour la publication d'extraits de "la question électorale, d'Émile Augier son oncle, 1864.(Deux lettres à Paul Déroulède).

 

30 octobre 1900

JA se présente dans les bureaux de Calmann-Lévy, 3, rue Auber. Il souhaitais voir M. Lehmann, mais fut reçu par Georges Calmann.

JA.- L'objet de ma visite est d'acquérir le droit de reproduire dans une courte brochure, quelques pages contenues dans le dernier volume des œuvres complètes d'Émile Augier et consacrées à la question électorale. Il m'a semblé qu'au moment de la rentrée des Chambres, au lendemain des élections anglaises et à la veille des élections américaines, il y avait un véritable devoir patriotique à remplir en cherchant à répandre dans le public les idées renfermées dans cette magistrale étude de l'auteur du "fils de Giboyer". Une fois déjà d'ailleurs j'ai eu l'occasion d'entrer en relation avec la maison Calmann-Lévy au sujet du Copy Right américain...

Georges Calmann (l'interrompant).- Oh! Le Copy Right américain, parlons-en! Quelle blague! Nos auteurs ne sont pas plus protégés là-bas qu'en Russie!

JA.- Pardon, monsieur, en Amérique il existe une loi qui protège les auteurs étrangers. Bien avant la mission Kératry, j'ai été suffisamment mêlé à tout ce qui concerne cette loi pour en parler en toute connaissance de cause. Sans doute elle n'est point parfaite et les auteurs sont obligés à certaines mesures de précaution...

Georges Calmann.- Oui, je sais... On doit imprimer avant la publication en France... C'est une plaisanterie... Le plus simple est d'étendre aux américains le système employé avec les russes. La Russie n'a point contracté de traité. Nous nous en passons et nous publions à l'heure actuelle les meilleurs ouvrages russes sans rien payer à leurs auteurs. Que l'Amérique est seulement quelques littérateurs un peu connus...

JA.- Mais elle en a et ce sont ceux là justement qui ont le plus efficacement aidé le comte de Kératry au cours de sa mission... Mais la question n'est pas là. En deux mots, monsieur, au cas où monsieur Déroulède, à qui j'ai écrit, accéderai à ma demande, je désirerais savoir quelle somme exigera votre Maison pour la cession des 16 pages de la question électorale?

Georges Calmann (ironique).- D'abord, Déroulède ne vous accordera jamais l'autorisation que vous sollicitez de lui...

JA.- Pourquoi?

Georges Calmann.- A cause de votre nom, qui indique assez à quelle religion vous appartenez. Déroulède, comme Drumont est antisémite.

JA.- M. Déroulède n'est nullement antisémite. Il l'a déclaré naguère devant moi de la façon la plus formelle. Georges Calmann.- Erreur complète. S'il ne l'était pas, il l'est devenu...

JA.- Je persiste à ne pas croire, et j'attend avec confiance son autorisation.

Georges Calmann (se levant pâle de colère).- Eh bien si Déroulède vous l'accorde cette autorisation, moi, je vous la refuse! Et si vous passez outre je ferai saisir votre brochure et vous intenterai un procès... Tenez-vous-le pour dit.

JA.- Parfaitement monsieur... J'ai l'honneur de vous saluer... (Deux lettres à Paul Déroulède).

 

6 novembre 1900

Seconde lettre (Grand-Montrouge) de JA à Paul Déroulède (Saint Sébastien, Espagne). Il lui raconte son entrevue avec Georges Calmann et lui demande à nouveau l'autorisation de publier Augier. Déroulède lui répondra par la négative sur une simple carte..(Deux lettres à Paul Déroulède).

 

24 novembre 1900

Visite à Paris du président du Transvaal, Paul Kruger. Enthousiasme populaire.

 

Septembre 1901

Publication de "Deux lettres à Paul Déroulède".

 

31 mai 1902

En Afrique du Sud le traité de Vereeniging met fin à la guerre des Boers. Le Transvaal et l'État libre d'Orange deviennent colonies britanniques.

 

31 mai 1903 Naissance de son fils Simon.
1904

Début 1904 (?) une maladie a tenu JA. alité pendant trois mois. (Quatre lettres à M. Brègeault)

 

22 mai 1905

Frédéric Mistral (prix Nobel de littérature 1904) envoi une lettre de remerciement à JA de sa résidence de Maillane.

 

 

Monsieur Joseph Aron, auteur de Canada-Transvaal, 220, avenue du Maine, Paris.

"Remerciement bien sympathique, F. Mistral Maillane (Provence) 22 mai 1905."

 

31 octobre 1905 à 3 heures
Décès de JA à son domicile, 220, avenue du Maine, Paris XIVème.