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Liste des personnages ayant un lien avec sa vie ou ses écrits

 

 

Ames Pelham W.

Secrétaire de la Sutro Tunnel Company. (History of a great work and of an honest miner).

D'après Symmes, il était de cœur avec lui et JA, mais comme employé de la Sutro Tunnel Co. il ne pouvait donner son opinion. Il reconnaissait quel bon ami JA avait été pour lui dans le passé. (Is it the duty of an attorney...)

L’histoire de la Lowell High School: Un businessman de San Francisco du nom de Pelham W. Ames était un membre du «Board of Éducation » . Il était né dans la ville de Lowell, Massachusetts, était diplômé de Harvard, et était un admirateur de James Russell Lowell. Il a proposé le nom de "Lowell" au Board, et après un vote, l’école anciennement nommée Boys' High School devint la Lowell High School. (www.lowellalumni.org/history_19century.shtml).

 

Augier Émile

Auteur. (Giboyer)

 

Aron Françoise

Françoise Picard épouse Aron, Mère de Joseph.

 

Aron Lazare

Père de Joseph

 

Aron Rosalie

Amélie Rosalie Mace épouse Aron, seconde femme de JA.

 

Aron Simon

Frère de Joseph

 

Bancroft George

(1800-1891) Dans "Monument to Grant" JA. l'accuse d'être pro-allemand, en particulier sur le problème de l'Alsace Lorraine.

Historien américain. A été le ministre des États-Unis de Grant à Berlin.

 

Barnato Barney

(1852-1897) Ancien acteur comique du Cockney il part en Afrique du Sud et devient millionnaire dans le commerce du diamand dans le Kimberley. Il s'est suicidé en 1897 sur un bateau à vapeur qui le ramenait en Angleterre.

 

Beer Julius

Associé de JA dans Weil & Co. Tobacco.

 

Beer Gottlieb

Frère de Julius Beer. (Sutro papers, SF).

 

  Brégeault

Substitut du Procureur Général. Il a plaidé contre JA dans l'Affaire Aron-Ménard, en 1899. C'est après sa condamnation que JA. publie "Quatre lettres à monsieur Brégeault".

Adresse en 1904: 18, rue Cassette, Paris.

  Caemmerer A. A.

Notaire, 10, Wall Street, New-York.

A travaillé pour JA, en particulier pour protester contre un compromis de "Royalties"

D'après Tauszky, serait le prête nom de JA pour l'achat de 50.000 actions Sutro Tunnel le 25 juillet 1888. (Is it the duty of an attorney...)

 

Calmann Georges

De Calmann-Lévy. Il reçois JA le 30 octobre 1900 et lui refuse les droits demandés d’Émile Augier..(Deux lettres à Paul Déroulède).

 

de Castellane, Boni (Comte)

JA publie une lettre du Comte adressée au New York Herald dans "L'Amérique et la France" (1902).

Boniface-Marie-Ernest-Paul, dit Boni de Castellane (1867-1932), petit-fils d’Henri de Castellane passa une partie de son enfance au château de Rochecotte (Indre-et-Loire), fit ses études au collège Stanislas et au collège de Juilly, servit au 15e régiment de chasseurs puis mena une vie brillante et mondaine. Député et conseiller général des Basses-Alpes de 1898 à 1910, il avait épousé en 1895 Anna Gould, fille du “ roi ” des chemins de fer américains. Les fastueuses réceptions données par Boni de Castellane, dandy, homme de lettres et ami de Marcel Proust, dans le palais à la façade de marbre rose construit à l’angle de l’avenue du Bois et de l’avenue Malakoff sur le modèle du grand Trianon sont demeurées célèbres, comme celles du château du Marais près de Rambouillet.

 

Céard Henry

« Ancien témoin de M. de Kératry contre moi dans une tentative de duel de l’ancien Préfet de Police » (Drumont, Zola et les juifs).

Romancier et dramaturge, est né à Bercy le 18 novembre 1851 et mort à Paris le 16 août 1924. D'abord employé au ministère de la Guerre, il a été successivement attaché au cabinet du préfet de la Seine, puis sous-directeur de la bibliothèque de la Ville de Paris à l'hôtel Carnavalet. À l'exemple de nombreux écrivains, sa vie de fonctionnaire lui permit de mener parallèlement une activité littéraire en faisant publier ses premières nouvelles dans diverses revues. La Saignée, l'une des meilleures nouvelles parue dans le recueil collectif des Soirées de Médan en 1881 lui valut le succès et un nom aux côtés de Huysmans, Zola, Maupassant... Céard réaffirma son talent en 1881 avec un roman naturaliste, Une belle journée, suivi en 1906 d'une oeuvre plus pessimiste Terrains à vendre au bord de la mer.

Il a beaucoup aidé Zola dans la documentation, en assistant aux premières théâtrales, afin de lui fournir les notes nécessaires à la rédaction de son feuilleton dramatique. Il réalisa aussi de nombreuses études sur son ami : « Pot-Bouille d'Émile Zola » paru dans La Vie moderne en 1882, « Émile Zola » paru dans L'Express en 1882... Zola, quant à lui, l'aida en écrivant une chronique sur son roman Une belle journée dans Le Figaro en 1881. Leur amitié se détériora pour de nombreuses raisons, à la fois personnelles, littéraires et politiques : profondément antidreyfusard et membre de la Ligue des Patriotes, Céard ne pouvait plus approuver son maître et il n'avait par ailleurs jamais accepté la décoration de Zola à la Légion d'honneur et sa nomination à l'Académie.

Comme beaucoup d'auteurs naturalistes, il entreprit de rénover la littérature dramatique. Il adapta en 1886 le roman des frères Goncourt Renée Mauperin au théâtre de l'Odéon et composa des pièces pour André Antoine : Tout pour l'honneur en 1887, Les Résignés en 1889, La Pêche en 1890. La plupart de ses tentatives théâtrales furent des échecs ; malgré cela, il consacra pratiquement tout son temps dès 1889 à la production théâtrale.

En 1919, il est élu membre de l'Académie Goncourt en remplacement de la poétesse haute en couleurs Judith Gautier.

 

Chatrian Alexandre

1826-1890, Co-Auteur d'Erkmann-Chatrian, Professeur de JA au collège de Phalsbourg.

 

Chotteau Léon

(1838/1895) Adresse en 1885: 75, avenue de Villiers, Paris.

En 1885, il publie dans la presse une réponse pro-Grant à JA. Dans sa lettre au "Matin" il dit de JA.: "M. Aron est un français très intelligent, très honorable, et ce qui ne gâte rien très riche".

Mis en cause par JA dans "Monument to Grant" avec la publication de deux lettres adressées à M. de Plasse, il obtient lors d'un procès et par le jugement du Tribunal Civil de la Seine du 12 novembre 1890, que les deux pages en question soient retirées du livre. Il n'obtiendra pas les 50.000 francs de dommages et intérêts ni la publication du jugement dan 20 journaux qu'il demandait.

"...agitateur bien connu d'un traité de commerce franco-américain. ( New-Yorker Staats Zeitung, 07/09/1885). Il aurait rencontré Grant en 1866, 1867 puis à Paris en 1877; et a écrit plusieurs livres sur les États-Unis.

 

Collin

Avocat de J.A. dans son affaire avec Ménard en 1897. (Drumont, Zola et les juifs).

 

Decori Felix

Avocat, élève de Waldeck Rousseau. A traité J.A. de « rastaquouère » et d’  « agioteur» à la neuvième chambre, devant monsieur Bidault de l’Isle, assisté du juge Katz « dont j’ai connu le père à Strasbourg ». (Drumont, Zola et les juifs).

Il était un ami proche de Raymond Poincaré, qui était l'amant de son épouse Magdeleine Decori. Il publie la "Correspondance de George Sand et Alfred de Musset", Ed. E. Deman à Bruxelles en 1904.

 

  Delmas

Avocat de San Francisco, connu et et apprécié de JA, qui a probablement collaboré avec lui avant 1873. JA aurait souhaité qu'il s'occupe de l'affaire Symmes. Mais ce dernier considérant que "coté" il serait probablement trop cher, il propose Houghton un ami à lui a déjà envisagé l'affaire.

 

Déroulède Paul Auteur, homme politique, neveu d’Émile Augier.
Drumont Édouard

(1844 ~ 1917) Employé à la préfecture de la Seine, il quitta rapidement l'administration pour le journalisme: L'Univers, Le Nain jaune, Le Contemporain. La Revue de France, Le Gaulois, La Liberté (critique dramatique), Le Bien Public, Le Petit Journal (critique d'art), etc. Il se fit d'abord connaître par la publication de plusieurs ouvrages non politiques: Les Fêtes nationales à Paris (1878), Mon Vieux Paris (1878), Le Dernier des Trémolin (1879). ~ Appelé à la direction du Monde en 1886, il publia, en avril de la même année, La France juive, véritable manifeste de l'antisémitisme, qui atteignit vite la 150e édition, et valut à son auteur, en même temps que la notoriété, une condamnation à une forte amende et deux duels. Drumont publia ensuite, dans la même veine, La France juive devant l'opinion (1886), La Fin d'un monde (1889), La Dernière Bataille (1890), Le Testament d'un antisémite (1891), Le Secret de Fourmis (1892). Pour donner plus d'ampleur à sa campagne, il lança le 20 avril 1892 La Libre Parole, avec comme sous-titre: «La France aux Français». ~ En mai 1898, à la faveur des émeutes antisémites d'Alger, Drumont fut élu député de cette ville. A la Chambre, il se proclama chef du parti anti-juif. Il s'opposa vivement à la révision du procès de Dreyfus (1897-1898); il réclama des poursuites contre Zola; il réclama l'abrogation du décret Crémieux (1899)... ~ Battu aux élections générales du 27 avril 1902, il reprit son métier de journaliste et d'écrivain. Le 22 février 1915, il prit la direction du journal Le Peuple français. Sa mort, en 1917, passa presque inaperçue.

 

de France Georges

Rédacteur en chef de « l’or et l’argent » pendant quelques temps à partir de juillet 1895, puis renvoyé par J.A. Il a publié son autobiographie dans le numéro du 1er octobre 1895. Il se prétend neveu de Lamartine et ancien lieutenant de vaisseau. A des liens avec Drumont. (Drumont, Zola et les juifs)

 

Garde Pierre

Employé de J.A. Le seul avec Arthur Kahn selon lui qui lui ait été dévoué. (Drumont, Zola et les juifs).

 

Glazier

Ami de JA à San Francisco. De la société Glazier & Mariner. (Sutro papers, SF).

 

Goudchaux Georges

Fils de Michel Goudchaux.

 

Goudchaux Michel

1797-1862. Banquier, député de la Seine, ministre des finances Etat-Civil de Nancy Vice-président à l'Assemblée constituante, membre du conseil général de la Seine, chevalier de la Légion d'Honneur, titulaire de la médaille de juillet. Il est trois fois ministre des finances,en particulier en 1848.

 

Gould Jay

« dont une partie des millions (devenue française) est le point de mire d’un hallali chrétien fort intéressant,… » (Drumont, Zola et les juifs)

Jay Gould et James Fisk avaient tentés d'accaparer le marché de l'or en faisant circuler des fausses rumeurs sur la politique du gouvernement vis-à-vis ce précieux métal. Ces faux bruits causent la ruine de plusieurs porteurs un "vendredi noir" (Black Friday) de septembre 1869.

20 septembre 1873 Pour la seconde journée consécutive, la séance de la Bourse de New York s'est clôturée par une série de faillites. Des spéculateurs ont tenté de se débarrasser de leurs titres à n'importe quel prix. Seul Jay Gould, requin de la finance, continuait à acheter alors que tous vendaient.

 

Grace William Russel

Maire de New York (1881/82 puis 1885/86), à la mort de Grant en 1885 il nomme JA dans le C pour le monument.(Les deux Républiques sœurs, France et États-Unis). C'est à cette époque qu'il accepte de la France au nom du peuple américain, la statue de la Liberté.

Né le 10 mai 1832 à Queenstown en Irland, décédé le 21 mars 1904 à New York.

 

  Gromier, Marc-Amédée

A publié dans La Correspondance Gromier et dans le Parti Commercial, organe de l'Union Méditerranéenne des lettres et articles de et sur JA. (L'oncle Sam et Marianne).

Fils d'un libraire républicain de Bourg-en-Bresse qui devint plus tard secrétaire de Félix Pyat et membre, lui aussi, de la Commune de Paris. (http://perso.wanadoo.fr/aix-echos/histoire/bm-chez_les_autres.htm). Collabore à La Question de Demain. Membre de l'Association Internationale Économique des Amis de la Paix Sociale. Président et fondateur de l'Union Méditerranéenne, compagnie d'Outre-Mer. (Inventaire de la collection de LUCIEN DESCAVES (1861-1949) COMMUNE DE PARIS 1788-1948)

 

  Hawley

Juge en charge de l'affaire Symmes contre la Union Trust Co.

 

  Houghton R. E.

Avocat chargé de l'affaire Symmes, Aron, etc, vs Sutro & Union Trust Company. Probablement un ami de Symmes. Il était associé à George Barstow à l'époque où JA était à San Francisco.

Adresse: R. E. Houghton, Esq., Attorney and Counsellor at Law, Mills Building, San Francisco.

 

Hyde Franck E.

Avocat au barreau du Connecticut. Il a délivré le 9 décembre 1897 le certificat dispensant J.A. de tout consentement et publication pour son mariage avec Rosalie Mace. (Acte de mariage).

 

Jenkin Owen E.

Témoin au second mariage de JA. 60 ans, typographe (???), 37, rue de Paris à Bagneux, Seine; ami de JA. (Acte).

Libraire Éditeur à Bagneux à la même adresse, et traducteur pour La Question de Demain. (L'oncle Sam et Marianne).

 

Kahn Arthur

Embauché par J.A. vers août 1895. (Drumont, Zola et les juifs).

 

Kahn Zadoc

1839-1905. Grand Rabbin de France.

 

Katz

Juge devant lequel J.A. a comparu à la neuvième chambre, et dont il avait connu le père à Strasbourg. (Drumont, Zola et les juifs).

 

de Kératry Émile

Il a négocié aux États-Unis, avec l'aide de JA. le bill concernant la protection des droits des auteurs français outre-Atlantique. C'est la raison pour laquelle il demande à Émile Zola, comme Président de la Société des gens de lettres de le remercier personnellement, puis de le proposer pour la Légion d'honneur.

Ils s'opposeront plus tard lors d'un procès contre JA. au sujet d'une traduction de Shakespeare.

Voici le portrait que fait de lui Louis de Coulange dans le Figaro (1872) alors qu'il est Préfet des Bouches-du-Rhône :

M. le Comte de Kératry - 40 ans environ. - Ancien député du Finistère sous l'Empire - Ancien Préfet de police du 4 septembre. - Ancien général en chef de l'armée de Bretagne. - Préfet de la Haute-Garonne (1re classe), le 20 mars 1871. - Préfet des Bouches-du-Rhône (1re classe), le 13 novembre 1871. # Figurez-vous Rastignac, ayant été militaire, et vous aurez le préfet de la Haute-Garonne. Quant il était sous-officier de chasseurs, on le trouvait déjà peu endurant, et il reçu un jour un coup d'épée qui lui endommagea un poumon, mais respecta chez lui l'organe essentiel: l'ambition. Devenu officier, il fit la campagne du Mexique avec Bazaine dont il avait la confiance, et qui, dit-on, le présenta ensuite à l'Empereur. Le futur préfet de police du 4 septembre, déjeuna aux Tuileries en compagnie du futur capitulé de Sedan, et du futur capitulé de Metz. Il paraît qu'il n'éprouva pas dans cette petite fête tout l'effet qu'il en attendait, car il se jeta aussitôt dans l'opposition, et se mit à démolir cette expédition du Mexique qui l'avait fait ce qu'il était. Il attendit sournoisement le gouvernement impérial embusqué derrière la rédaction en chef de la Revue Moderne, où l'on payait si mal les rédacteurs, et on montrait du doigt les abonnés, comme des phénomènes. Aux élections de 1868, il découvrit qu'il possédait une tante au fond du Finistère. Cela le décida à se présenter à Brest, où il fut élu, et la tante se trouva là juste à point pour payer les frais de l'élection. A la Chambre, il fut ce que vous savez, un brouillon politique parlant à l'aveuglette, et c'est un des députés de la gauche qui ont voté en faveur de la guerre. En septembre, il a été un des quatre qui ont entraîné la foule à l'Hôtel-de-Ville, et, du coup, il s'est adjugé la préfecture de police. Le voilà définitivement lancé: il commence par signer comte de Kératry, licencie les sergents de ville, ne signe plus que Kératry, prend pour bras droit Raoul Rigault, fait un rapport pour demander l'abolition de sa préfecture, part pour la province en ballon, est nommé général par Gambetta, se brouille avec lui un mois après, s'en va dire partout que c'est un bandit, recommence à s'appeler comte de Kératry, est nommé préfet de Toulouse par M. Thiers, se pose à Toulouse en préfet à poigne, est nommé préfet de Marseille, se pose à Marseille en préfet à poigne, et muselle les révolutionnaires pour les empêcher de faire des révolutions. Voilà ce qu'il était hier. Que sera-t-il demain? On le dit orléaniste: il est simplement Kératriste. C'est un esprit actif, entreprenant, tenace, un peu rageur, mais énergique, et pouvant rendre des services au gouvernement qui saura se l'attacher. Mais il faudra commencer par le satisfaire, et Marseille ne doit pas suffire à son ambition. Vous verrez qu'il se présentera encore à la Chambre: par exemple ce n'est pas Brest qui le réélira.

 

  Kilon Eliézer

 

 

Laporte Antoine

Témoins du second mariage de JA en 1897. 70 ans, libraire éditeur, 38bis rue des Saint Pères, Paris Vième, ami de Rosalie Mace (acte).

B. d'A. et ses œuvres, étude bibliographique et critique, éd. A. Laporte, 1884.

 

  Lazard Alexandre

Cousin Germain de JA. Parti le premier pour la nouvelle Orléans il est avec ses deux frères l'un des fondateurs de Lazard Frères & Cie, devenue la banque Lazard. Sa mère, Esther Lazard (née Aron) est la sœur de son père.

 

Lazard Elie

Beau-frère de JA, et gendre de Michel Goudchaux. Son portrait est en couverture de « Les mensonges de Drumont » 1896, qui lui est dédié.

 

  Lazard Lazare

Cousin Germain de JA. Il est avec ses deux frères l'un des fondateurs de Lazard Frères & Cie, devenue la banque Lazard. Sa mère, Esther Lazard (née Aron) est la sœur de son père.

 

Lazard Simon

(1828-1898) Cousin Germain de JA. Parti en 1844 pour la nouvelle Orléans il est avec ses deux frères l'un des fondateurs de Lazard Frères & Cie, devenue la banque Lazard. Sa mère, Esther Lazard (née Aron) est la sœur de son père.

 

Lazare Bernard

 

 

Lehmann

C’est l’homme que JA. Souhaitait rencontrer chez Calmann-Lévy le 30 octobre 1900 pour lui demander les droits d’Émile Augier sur la question électorale..(Deux lettres à Paul Déroulède).

 

  Lelienthal

Vice Président de la Sutro Tunnel Co. vers 1889.

 

  Léon Anatole

Avocat en première instance de JA. dans l’affaire avec Louis-Auguste Ménard en 1897. (Drumont, Zola et les juifs/Quatre lettres à M. Brégeault).

 

Léon Richard

Avoué de J.A., le représente dans l’affaire avec Louis-Auguste Ménard en 1897. (Drumont, Zola et les juifs/Quatre lettres à M. Brégeault).

 

Lesseps Ferdinand

 

 

Lévy Daniel

Président des Alsaciens Lorrains, Président honoraire et fondateur de la bibliothèque française de San Francisco. « parti avec Daniel Lévy pour la Californie en 1855, je ne l‘ai jamais perdu de vue… » (Drumont, Zola et les juifs)

 

Lowengard Otto

De Palmer et Lowengard, membre du comité de reconstruction de la Sutro Tunnel Company. (History of a great work and of an honest miner). Agent de JA pour l'achat des actions Sutro depuis au moins le 1er juillet 1886.

 

Mackay John William

« que j’ai connu simple mineur » (Drumont, Zola et les juifs).

(28 novembre 1831 - 20 juillet 1902) ,industriel. Milliardaire, surnommé le « roi de l'argent ».

 

  Mc Calmont Hugh

Associé de la maison Mc Calmont Brothers & Co. (Londres) Frère de Robert.

 

  Mc Calmont Robert

A coopéré avec JA pour la première souscription de la Sutro Tunnel Co. Ils se sont rencontré à plusieurs reprises à Londres, probablement en 1874 pendant le voyage en Europe de JA, au moment de son installation à New-York

Associé de la maison Mc Calmont Brothers & Co. (Londres) Frère de Hugh et beau-frère de Lord Cairns, ancien Lord Chancellor d'Angleterre.

 

Ménard Louis-Auguste

A perdu un procès contre J.A. au sujet du vol du Roi Lear, 1898. (Drumont, Zola et les juifs).

 

Meyer Eugène

Parti presque en même temps que J.A. pour les États-Unis, ils ont été employés ensemble. Il devenu l’un des associés et principal représentant à New- York de la banque Lazard. Il était le beau-frère du Grand Rabbin de France en 1896. (Drumont, Zola et les juifs).

Arrive à Los Angeles en 1859. Mercier au 57 Fort Street, LA. Puis consul de France de 1879 à 1884, entrepreneur.

Eugène Meyer est un jeune strasbourgeois d’excellente famille, dont le père est mort prématurément…En arrivant à San Francisco il est petit employé dans une salle des ventes, rue Sacramento.

 

Meyer Max

Ami de JA, avait acheté quelques actions de Sutro Tunnel qu’il est allé visité début juin 1879. Sa société: Léopold Cahn & Co. (Sutro papers, SF).

 

Mistral Frédéric

1830/1914. Poète, prix Nobel de littérature en 1904.

Il envoi une carte de remerciement à JA de sa résidence de Maillane, le 22 mai 1905.

 

Mons François

 

 

Palmer & Lowengard

Agent de JA aux US pour prendre les actions Sutro Tunnel en 1887. (History of a great work and of an honest miner).

 

Poillot Gustave

Témoin du second mariage de JA en 1897. 32 ans, négociant, 96, rue d’Hauteville, Paris Xème, beau-frère d’Amélie Mace. (Acte).

 

Sanger Adolphe L.

Ami de JA Président du conseil municipal de New York en 1885, à la mort de Grant. A la mort de Grant JA. lui demande d'intervenir auprès du maire pour qu'il efface son nom de la liste du comité chargé de réunir les fond pour lui élever un monument (Les deux Républiques sœurs, France et États-Unis).

 

Sardou Victorien

« dont je note tous les mots, ayant eu avec lui de célèbres relations commerciales, tout ce qu’il dit ou fait m’intéresse. » (Drumont, Zola et les juifs).

Né à Paris, le 5 septembre 1831. Auteur dramatique, il dut ses premiers succès à Virginie Déjazet ; il écrivit un grand nombre de pièces de théâtre qui furent jouées au Vaudeville, au Gymnase, à la Porte Saint-Martin, au Palais-Royal, à la Gaieté, à la Comédie-Française ; ses principales oeuvres sont : Nos intimes, La Famille Benoiton, Nos bons villageois, Patrie, La Haine, Rabagas en 1872, Daniel Rochat en 1880, Thermidor en 1891 ; ces trois dernières soulevèrent, par les questions politiques qu'elles abordaient, de violentes protestations ; il écrivit en collaboration avec de Najac, Divorçons qui fut jouée au Palais-Royal, et pour Mme Sarah Bernardt, qui en joua le rôle principal, Fédora, Théodora, la Tosca, La Sorcière. Victorien Sardou fut souvent accusé de copier d'autres auteurs, il défendit les droits de l'auteur dramatique dans une brochure intitulée Mes plagiats ; il écrivit peu en dehors du théâtre. Il fut élu à l'Académie après plusieurs tours de scrutin contre le duc d'Audiffret-Pasquier et Leconte de Lisle, le 7 juin 1877 en remplacement de Joseph Autran, et reçu le 23 mai 1878 par Charles Blanc. Mort le 8 novembre 1908.

Victorien Sardou est à l’époque l’auteur le plus en vue sur les Boulevards. En 1873 se joue une de ses comédies, l’Oncle Sam, qui fait rire le bon peuple parisien au détriment des Américains. « Quand je pense qu’il s’est trouvé un animal pour la découvrir ! ». La pièce est une violente satire des États-Unis. Sardou dénonce pêle-mêle la corruption de la presse, démasque l’imposture démocratique et la comédie des « religions » lancées par des escrocs. Inculture, âpreté, cynisme vulgaire : voilà l’Amérique. La charge est si rude que Thiers décide dans un premier temps de l’interdire pour ne pas « blesser une nation amie ».

 

Sutro Adolph

 

 

Sutro Theodore

Avocat au barreau de New-York. (History of a great work and of an honest miner). Président de la Sutro Tunnel Company au moment du procès Symmes.

D'après JA, il était le petit fils d'un rabbin bien connu d'Aix la Chapelle en Prusse. Mais s'était converti au christianisme.(Is it the duty of an attorney...)

 

Schmidt Paul

Imprimeur à Paris-Montrouge (Seine). Ami et imprimeur de J.A. (Drumont, Zola et les juifs).

 

Symmes Frank J.

Partenaire avec JA du procès des actionnaires contre Sutro et la Union Trust Company of New York. Il était Président de la Thomas Day & Co., 222 Sutter stress San Francisco (Gas and electric fixture, agent for US mail Chutte-American Meter Co - Crimshaw wire-interior conduit). JA lui avait fait confiance car il s'était recommandé de Raphaël Weill.

 

  Tauszky Edmund

Avocat de Deal & Tauszky, défendant les intérêts de la Union Trust Co. de New-York contre Symmes & Aron. (Is it the duty of an attorney...)

 

 

Thompson Napoléon

 

Éditeur et imprimeur à New-York (Thompson & Moreau, 51, 53 Maiden Lane).

C'est lui qui édite le premier livre de JA en 1885 "Alsace Lorraine - Monument to Grant" "Deux République sœurs). L'année suivante il publie (en français et en anglais) "Gibet de Regina, la vérité sur Riel: Sir John A. Macdonald et le cabinet d'Ottawa devant l'opinion publique / par un homme bien renseigné. " (ce livre "engagé" a fait l'objet d'une réédition aux Éditions du Blé en 1985) dénonçant la politique anglaise de répression au Canada qu'il l'offre à JA. C'est la lecture de ce livre qui, plus tard incitera JA à écrire "Canada-Transvaal", faisant le parallèle avec les agissements britanniques en Afrique du Sud.

 

Vanderbilt

« dont j’ai connu le père… » (Drumont, Zola et les juifs).

 

Vignaud Henry

Témoin au second mariage de J.A. Présenté dans l’acte comme ayant 67 ans en 1897 et tant premier secrétaire de l’Ambassade des États-Unis, commandeur de la Légion d’honneur, 18, avenue Kleber, Paris XVIème, et ami de J.A.

(27/11/1830-1922) Jean Henry Vignaud descendant d'une famille créole est né à la Nouvelle Orléans. Il est d'abord professeur, puis il collabore avec le "Courrier de la Nouvelle Orléans". Avant la guerre de Sécession il était rédacteur en chef d'un journal. Durant la guerre, Capitaine du 6ème régiment de Louisianne, il est fait prisonnier lorsque les forces de l'Union prennent la Nouvelle Orléans en 1862. Il s'échappe et part vers Paris ou il assistera la mission confédérée de John Slidell. Il restera à Paris en tant que secrétaire d'Ambassade de 1875 jusqu'à sa retraite en 1909. Collectionneur de livres, il s'était constitué une très belle bibliothèque de 50.000 volumes qui sont aujourd'hui avec ses archives à la William L. Clements Library, 909 S University avenue, University of Michigan, Ann Arbor, Mich. (http://www.clements.umich.edu/Webguides/Arlenes/UZ/Vignaud.html)

 

Von Hoffmann

Beau-père de Morès, « Von Hoffmann dont j’ai été pendant longtemps le codirecteur dans la Eureka, est un des plus éminents banquiers de New-York, très loyal et très honnête… » (Drumont, Zola et les juifs).

 

Waldeck Rousseau René

(1846-1902) Avocat, sénateur ministre et candidat à la présidence de la République. Avait comme clients Alexandre Lazard, Simon Lazard et David Cahn. (Drumont, Zola et les juifs).

Ministre de l'intérieur dans le cabinet Gambetta de novembre 1881 à janvier 1882, puis dans le cabinet Ferry de février 1883 à mars 1885, P. Waldeck-Rousseau sera volontiers autoritaire, incorruptible, obstiné à sa tâche. Il en profite pour mettre en chantier ses grandes réformes en faveur de la liberté d'association, dépose en 1883 son premier projet relatif au contrat d'association, réforme la même année la législation des coopératives et fait adopter en 1884, la loi sur la liberté syndicale. En 1889, il ne se représente pas aux élections et renoue avec son métier d'avocat. Mais en 1894, passant de la " gauche républicaine " à " l'alliance républicaine ", il se présente aux élections sénatoriales et grâce aux voix catholiques il est élu sénateur de la Loire Inférieure. L'affaire Dreyfus secoue la République et non qu'il devienne dreyfusard, c'est la République pour laquelle il se bat et qu'il veut maintenir sur son socle. Au plus vif des luttes de "l'affaire", il accepte d'être nommé Président du conseil et le 22 juin 1899, il forme un gouvernement de "défense républicaine". C'est ce gouvernement qui fera aboutir la loi consacrant la liberté d'association. Son cabinet fut l'un des plus marquants de la 3ème République. Comprenant pour la 1ère fois un membre socialiste, ce cabinet réglera l'affaire Dreyfus et traduira Paul Déroulède et plusieurs chefs nationalistes en Haute Cour. Très malade, Pierre Waldeck-Rousseau donne sa démission en mai 1902 et décède en octobre 1904 à Corbeil.

 

Weill Alexandre

 

 

  Weill Jules

Frère de Raphaël. Est en 1891, domicilié 25, rue bergère à Paris, lorsque JA a son bureau au 30 de la rue Bergère. (Is it the duty of an attorney...)

 

  Weill Raphaël

 

 

Zola Émile